DON JUAN 1973

Wow, très intéressant, je n'ai jamais vu celui-ci! Je suis d'accord que la personne qui a créé n'avait pas vu le film, à coup sûr! Cette B.B. n'aime pas comme B.B. à tous! Merci pour le partage, Zebulon!

! Quelle drôle de jaquette!

Paula pour ses belles photos !

zebulon51 a écrit:

Etrange jacquette d'une VHS espagnole du film Don Juan 73... Déjà la fille dessinée ne ressemble pas à Brigitte, et je me demande également ce que vient faire là le type costumé avec son épée... Visiblement, le type qui a dessiné cette jacquette n'a pas vu le film!

On ne reconnait pas vraiment Brigitte sur cette jaquette... Ou alors, une Brigitte qui a mangé beaucoup de brioches !

Quel ennui, hen? Si vous voulez voir la suite de cette scène, allez à Laurent Vergez (un amant), page 3.Ça vaut la peine! Merci,Chelsea!

Ah ah! Merci vera, j'avais raté le petit slideshow de brixie.

Profil de médaille (dernière photo). A 40 ans, c'est pas donné à tout le monde.

Merci, Fab! BB était très belle dans ce film affreux! Elle a gaspillé sa beauté dans ce film!

verabeto a écrit:

Merci, Fab! BB était très belle dans ce film affreux!

... et aussi prétentieux et vain que "Les Femmes" ! Vadim continuait de se prendre pour un grand réalisateur, ce qu'il n'a jamais été de toute façon, et surtout pas aux yeux de la profession. "Et Dieu créa la femme " était certes un film au propos très moderne pour l'époque, mais très conventionnel dans sa réalisation. Et à l'inverse, "Don Juan 73" n'avait vraiment rien de visionnaire, comme je l'ai écrit ailleurs, cette fois son propos était déjà dépassé au moment de sa sortie en salles. On en retiendra essentiellement la séquence finale où la "pécheresse" périt dans les flammes. Avant-dernier film de Bardot (et même dernier si on considère son rôle dans "Colinot") réalisé par son pygmalion, ce final a aujourd'hui valeur de symbole. Vadim avait fait sienne la formule célèbre : "Brûle ce que tu as adoré"...

verabeto a écrit:

Merci, Fab! BB était très belle dans ce film affreux! Elle a gaspillé sa beauté dans ce film!

Je suis d'accord avec toi,Vera

C'est vrai, Phénix. Dommage. BB c'est l'unique raison pour qu'on voit ce film!

verabeto a écrit:

C'est vrai, Phénix. Dommage. BB c'est l'unique raison pour qu'on voit ce film!

A quelques exceptions près ("En cas de malheur", "La Vérité", "Le Mépris"...), on peut en dire autant de tous ses films. Dans les films cités, BB a révélé d'authentiques talents de comédienne (certainement moins dans "Le Mépris" où elle joue son personnage de Bardot à la perfection comme le souhaitait d'ailleurs Godard que dans "La Vérité" où le personnage de Dominique Marceau est un véritable rôle de composition ). Dans ses autres films, elle est une présence et rien d'autre, mais une présence si lumineuse, si éclatante, qu'on ne voit qu'elle.

D'accord, Phénix, mais j'ai beaucoup ri dans quelques scènes de comédies légères comme Cette Sacrée Gamine,
Voulez-vous danser..., Une Parisienne, Viva Maria et j'ai vu avec plaisir La Femme et le Pantin, Le Repos du Guérrier. Mais Don Juan c'est vraiment affreux!

"Voulez-vous danser avec moi ?", "Cette sacrée gamine", "Une Parisienne", des petits films sympathiques écrits sur mesure pour BB où elle joue son propre rôle (un peu comme dans "Le Mépris" d'ailleurs, mais sur le ton de la comédie). Dans le genre, le premier restera son film le plus emblématique, comme il a été dit ailleurs sur le forum. Jupe vichy, coiffure choucroute et mambo, le film est en quelque sorte la synthèse du mythe BB.

Oui, c'est ça, mais c'est délicieux, à mon avis.

Phénix a écrit:

verabeto a écrit:

Merci, Fab! BB était très belle dans ce film affreux!

... et aussi prétentieux et vain que "Les Femmes" ! Vadim continuait de se prendre pour un grand réalisateur, ce qu'il n'a jamais été de toute façon, et surtout pas aux yeux de la profession. "Et Dieu créa la femme " était certes un film au propos très moderne pour l'époque, mais très conventionnel dans sa réalisation. Et à l'inverse, "Don Juan 73" n'avait vraiment rien de visionnaire, comme je l'ai écrit ailleurs, cette fois son propos était déjà dépassé au moment de sa sortie en salles. On en retiendra essentiellement la séquence finale où la "pécheresse" périt dans les flammes. Avant-dernier film de Bardot (et même dernier si on considère son rôle dans "Colinot") réalisé par son pygmalion, ce final a aujourd'hui valeur de symbole. Vadim avait fait sienne la formule célèbre : "Brûle ce que tu as adoré"...

D'ailleurs concernant ce film, les annotations de BB (notamment dans les ouvrages où elle commente les photos du film) ne sont pas tendres mais tellement vrai. En général, elle note : "encore une merdouille de Vadim"

BB est très amusante, avec sa manière très personnelle de dire les choses. Et...elle est bien sincère, même qu'elle avait des bons rapports avec Vadim!

fab35 a écrit:

D'ailleurs concernant ce film, les annotations de BB (notamment dans les ouvrages où elle commente les photos du film) ne sont pas tendres mais tellement vrai. En général, elle note : "encore une merdouille de Vadim"

En somme, Brigitte aussi "brûle ce qu'elle a adoré"... Mais c'est vrai qu'ils sont restés bons amis. Elle parle du film sans attaquer la personne de Vadim, et en le qualifiant de "merdouille", elle est encore trop gentille selon moi. J'ai toujours trouvé Vadim très sympathique, mais ses prétentions cinématographiques n'ont jamais engendré le moindre chef-d'oeuvre du 7ème art. "Et Dieu créa la femme" est un film daté aujourd'hui, platement réalisé et bourré de clichés. BB suçotant sa carotte, à peine un symbole tant il était déjà usé (sous cette forme ou sous une autre) jusqu'à la corde. Il est vrai qu'à l'époque Maruschka Detmers ne faisait pas encore de cinéma, puisqu'elle n'était pas née (Cf. "Le Diable au corps", pour ceux qui ne connaissent pas le film).